Image de magasine, femme moderne, entreprenante, elle se pose entre fils et tissus, pour mieux repartir.
Etrange ce qu’ont de différences nos couturières et c’est ce qui semble faire leur communion. On ne sait pas.
Quels points communs entre une retraité, une artiste, une maman, une ouvrière, une… Il est là le point commun : UNE.
Ce mot doit s’écrire avec le droit au pluriel, ce mot s’écrit avec des forces que les hommes ne semblent pas comprendre, certaines femmes non plus mais il y a ELLES et elles sont UNE.
Une et singulière, Perrine connait mieux que moi ce monde de la débrouille, de l’échange, qui flirte ave le bobo, qui murmure écolo, qui chante des libertés mais qui est finalement mue par un seul drapeau, celui de l’égalité intelligente et souriante.
Non, elle n’est pas militante Perrine, elle est pleine d’idées pour la déco, pleine d’idées pour un jardin malin, pleine d’idées… Qui lui viennent… de partout. Des amies ‘bloggeuses tendances’, de ses expériences, de sa boite à neurones, elles viennent et vont.
Elles sont libres.
Alors Perrine a eu l’idée d’un masque sans élastiques, sans coutures, ça peut aider, elle ne coud pas, elle coupe ! Le monde est fou mais elle est heureuse de porter sa pierre ou plutôt ses ciseaux. Elle coupe sans tchador, tchika dort (le chien. Soit il dort soit il mange les fils…), j’adore !
Demain elle reprendra la vie, le travail créatif, l’accompagnement de projets, je ne sais pas. Ce que je sais c’est qu’elle aussi enchante notre village. Ici, elle est de ces ‘petites mains’ grandes ouvertes, elle est un sourire dans la campagne, elle est généreuse. Merci.